Dans l’aube rouge
Dans le feu du matin la rivière frissonne,
Le ciel est-il jaloux ?
Veut-il garder pour lui cet astre qui moissonne
Au sommeil des hiboux ?
Mais comment résister à l’aube qui s’étire
Dans son lit de roseaux,
Quand Nyx à pas feutrés s’éloigne et puis soupire,
Réveille les oiseaux ?
Laissant tomber son voile et sa noire tenue,
Elle se sauve enfin,
Craignant que le soleil ne la découvre nue !
Enivré d’un parfum,
Le jour relève alors sa chevelure blonde,
Pour se mirer dans l’onde.
Annie
Une ode superbe à l’aube , comme toi seule sait l’écrire.. bravo pour ce poème
à l’aube rouge, tout espoir est permis !
Un sonnet très joliment imaginé et composé, où la déesse de la nuit doit, à son grand regret, céder le pas au jour et à sa chevelure blonde.
Des images apaisantes, mémorables, Annie !
Un très joli et tendre poème pour la nouvelle année, et puisque c’est l’époque je te souhaite bonne santé et bonheurs pour 2025.
Continue à nous écrire ces vers qui nous chauffent le coeur et l’esprit.