Symphonie du matin
J’ai vu le merle noir sur la clôture blanche,
Me lancer son clin d’œil pendant que sur la clenche,
Ma main tout doucement retenait son frisson.
Comme il est beau l’oiseau quand il n’est pas en cage !
J’ai suivi son envol par dessus mon buisson,
Madame l’attendait près de la grenadille,
Retenant dans son bec un morceau de brindille,
Tandis qu’une mésange ajustait sa chanson !
Comme il est beau l’oiseau quand il n’est pas en cage !
Un pigeon roucoulant, dans son veston bleuté,
Croisait sans un regard la grise tourterelle,
Et le ciel attendri, pour fêter l’hirondelle,
Dans un regain d’amour peaufinait sa beauté !
Comme il est beau l’oiseau quand il n’est pas en cage !
Annie
en ce moment, ça gazouille dans nos jardins et effectivement, on aime les entendre et les regarder, libres.. ton poème est tendre et généreux vers ces oiseaux que l’on malmène avec notre réchauffement climatique
Bonjour Annie. Oh oui, « comme il est beau l’oiseau quand il n’est pas en cage ». Les oiseaux sont symbole de liberté et nul ne devrait jamais essayer de les encager, sauf chez les spécialistes qui sauvent des oiseaux blessés et les gardent quelques jours avant de le libérer.
Nous aimerions tous je crois être des oiseaux pour survoler le monde qui doit être bien plus beau d’en haut que de la terre où il est de plus en plus moche, triste et dangereux.
Chantons la liberté et « ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux » comme le chantait Pierre Perret. Je t’embrasse.
Les oiseaux en liberté, bien sûr, ils sont faits pour cela ! Joli sonnet ( même irrationnel !) chère Annie.
J’entends un oiseau dans le grand eucalyptus, avec un chant tout nouveau mais je ne le vois pas…
Je t’embrasse
Nos jardins, prés et chemins
s’enjolivent de leur chant
L’ouïe en éveil
qu’il est bon de marcher
au rythme de leurs refrains !