Renaissance
Au cœur de mon jardin, pleuvent des confettis,
Qu’un petit vent follet fait tourner en bourrique,
Donnant à la pelouse un aspect onirique,
A tel point que les eaux calment leurs chuchotis !
Les oiseaux vont par deux tracer leurs graffitis
Sur le miroir d’un ciel, tendrement féerique,
Quand le froid de l’hiver abandonne sa trique,
Tandis que les buissons lancent des sifflotis !
Des senteurs de lilas et de glycine parme,
Flottent de tous côtés, pour ajouter du charme,
Au réveil d’un printemps, fier comme un jouvenceau.
Je guette désormais l’hirondelle volage,
Sera-elle présente au clocher du village
Et surtout, je l’espère, à son ancien berceau ?!
Annie