La Sèvre en colère
La Sèvre a transporté dans son bouillon d’écume,
Tous les secrets d’antan qui ne reviendront plus,
A moins qu’un brin d’espoir, niché dans un reflux,
Ramène son troupeau qui brusquement transhume !
Ayant quitté son lit plus tôt que de coutume,
Elle court de la berge au moindre des talus,
Fouettant sans un remords tous les bois vermoulus,
Et maints reflets cuivrés que son désir allume !
Pourquoi tant de colère en ces jours hivernaux ?
Est-ce la faute au ciel déversant ses tonneaux,
Sur un beau paysage ancré dans la noirceur ?
N’est-il temps en ces jours de lancer la poudreuse ?
Notre belle rivière, en son refrain berceur,
Chasserait le cafard de ma rime peureuse !
Annie
Tu es éloignée je l’espère de la Sèvre coléreuse !
De tels débordements font peur, et il y en a de plus en plus !
Bises chère Annie
très beau poème sur cette rivière qui comme les autres se met parfois en colère .. on dit toujours que la nature reprend ses droits.. on a tout bétonné, et on continue encore…
Quand la nature se met en colère,
il faut réagir en essayant de la comprendre …
Qu’avons-nous fait qu’il ne fallait pas ?
Tu nous décris avec beaucoup de talent, une Sèvre aux débordements redoutables, et son impétuosité cause bien des remous à ses riverains craintifs. Quand va t’elle rentrer bien sagement dans son lit ?
À bientôt
Je reconnais bien cet endroit.
C’est l’hiver et la pluie abreuve les champs. Mais le printemps va revenir, les crocus et pâquerettes vont ressortir de cette terre .
Bises Annie
Bonjour Annie,
Un bien beau poème pour parler de cette écume rugissante et menaçante.
J’ai vécu des inondations lorsque j’étais gamine. Ma mère était enceinte de mon plus jeune frère. Cela te marque à vie.
Bisous
la Sévre bien tumultueuse
N’assèche pas ta plume peureuse
tes vers et tes rimes s’accordent
à ses eaux qui débordent
Réalité des caprices du temps
bousculant les eaux comme le vent