Dans l’aube rouge
Dans le feu du matin la rivière frissonne,
Le ciel est-il jaloux ?
Veut-il garder pour lui cet astre qui moissonne
Au sommeil des hiboux ?
Mais comment résister à l’aube qui s’étire
Dans son lit de roseaux,
Quand Nyx à pas feutrés s’éloigne et puis soupire,
Réveille les oiseaux ?
Laissant tomber son voile et sa noire tenue,
Elle se sauve enfin,
Craignant que le soleil ne la découvre nue !
Enivré d’un parfum,
Le jour relève alors sa chevelure blonde,
Pour se mirer dans l’onde.
Annie
Une ode superbe à l’aube , comme toi seule sait l’écrire.. bravo pour ce poème
Bonjour Sedna,
Je te remercie de tout cœur Sedna !
Amitiés.
Annie
à l’aube rouge, tout espoir est permis !
Bonjour Marie-Luce,
L’espoir peut donc être rouge aussi !!!
Merci Marie-Luce.
Amitiés.
Annie
Un sonnet très joliment imaginé et composé, où la déesse de la nuit doit, à son grand regret, céder le pas au jour et à sa chevelure blonde.
Des images apaisantes, mémorables, Annie !
Bonjour Antoine,
Merci pour ce commentaire très poétique aussi !
A bientôt.
Annie
Un très joli et tendre poème pour la nouvelle année, et puisque c’est l’époque je te souhaite bonne santé et bonheurs pour 2025.
Continue à nous écrire ces vers qui nous chauffent le coeur et l’esprit.
Bonjour Marco,
Merci pour tes vœux. Reçois les miens pour cette nouvelle année, espérons-le avec moins de drames et de grisaille !
Amitiés.
Annie
J’aime particulièrement ce sonnet qui est charmant, malgré son nom que je ne retiendrai pas!
Merci Annie
Bonjour Annie,
Une image et des mots en accord parfait! Ce que j’aime contempler l’aurore! Elle n’est jamais pareille
Bises
Merci Martine pour ton passage sur mes mots ! Je te souhaite un excellent dimanche rempli de poésie et je t’embrasse.
Annie