A toi chapelle Saint Lazare
Chapelle Saint Lazare au calme assourdissant,
Que j’aime à me lover dans le creux de ton âme,
Timide malgré tout face à la grande Dame,
Couvant son nourrisson d’un regard caressant !
Magnifique est le lieu, simple et compatissant,
Depuis qu’un grand seigneur, en guise d’épigramme,
Fit dresser ton autel pour enrayer le drame,
Quand la lèpre à nouveau brisa l’amour naissant.
Ce passé douloureux, niché dans ta pierraille,
Agite quelquefois la cloche qui déraille,
Tel un pleur étouffé par un gant de satin.
Dès que l’astre du soir fredonne sa prière,
Des parfums d’églantine et de tendre bruyère
Montent jusqu’aux vitraux flattés par le lointain !
Annie
Bel hommage. Ces bâtisses seculaires ont tant d’histoires à nous conter
Beauté toute simple des lieux, recueillement dans le calme et en souvenir d’un tragique passé, parfums enivrants venus de l’extérieur…Une profonde émotion affleure à la surface de ce poème, particulièrement réussi.
Merci et à bientôt, Annie
Ta page est très belle, merci Annie pour ce beau sonnet !
Bisous
Simplicité et recueillement
au pied de Marie et son enfant
au fil des siècle et des ans
Ton poème touchant sublime encore plus cette paisible chapelle.