Peu de prix cette année encore mais des accessits bienvenus quand on est une étourdie !
Après le deuil
Je pensais retrouver la paix, le réconfort,
Après ce grand départ qui fit pleurer ma prose,
Mais rien de tout cela, sombre est mon coffre-fort.
Un soleil trop timide affiche un air morose
Dès qu’un nuage noir, lourd de tous mes regrets,
L’empêche de sourire à l’éclat d’une rose.
Lors je ferme les yeux sur mes rêves secrets
Afin de rattraper le passé qui s’envole,
Ainsi qu’une colombe entre mont et guérets…
Il me faudrait, c’est sûr, d’une rime frivole,
Découvrir l’antidote à ce chagrin pesant,
Pour ramener au nid la muse bénévole !
Désormais chaque jour un silence écrasant
S’ajoute à la tristesse, et d’un pas qui se traîne,
Voilà qu’il s’alourdit d’un ciel agonisant…
L’hiver est dans mon cœur et pourtant, souveraine,
La saison offre encor perles et diamants
Quand un buisson fleuri laisse échapper sa traîne
Colorant mes pensers à l’or des firmaments.
Annie